Chirurgie thoracique Tunisie

Chirurgie thoracique tunisie

Qu’est-ce que la Chirurgie thoracique ?

La Chirurgie thoracique Tunisie traite les pathologies chirurgicales du thorax. Les interventions chirurgicales peuvent concerner les poumons, la trachée, les bronches, la plèvre (membrane recouvrant les poumons), les vaisseaux sanguins, le canal thoracique et le thymus.

Nos interventions en chirurgie thoracique :

Pathologies Pleuropulmonaires

Pathologies Tumorales malignes

Le cancer broncho-pulmonaire primitif

Le plan du traitement est établi par les chirurgiens thoraciques en collaborant avec d’autres spécialistes concernés (pneumologue, oncologue, radiologue, radiooncologue).

La prise en charge pluridisciplinaire pour le cancer broncho-pulmonaire, principale cause de mortalité au monde, peut offrir un traitement curatif. Pour cette néoplasie, la chirurgie thoracique joue un rôle pondérant aussi bien au niveau diagnostique qu’au niveau thérapeutique.

La chirurgie d’exérèse des tumeurs broncho-pulmonaires (tumorectomie, lobectomie, pneumonectomie) reste jusqu’au nos jours, le principal volet du traitement curatif. Cette chirurgie est en pleine expansion vue la perpétuelle augmentation de la fréquence du cancer bronchique (liée au fléau du tabagisme, principal facteur de risque) et aussi vue le développement de la chimiothérapie. La chimiothérapie augmente les indications chirurgicales en rendant opérables les cancers initialement inopérables. Les indications opératoires en chirurgie thoracique sont de plus en plus multiples parce que les moyens modernes d’imagerie permettent un dépistage précoce des cancers bronchiques chez les populations à risque.

- Les métastases pulmonaires (secondaires aux cancers digestifs, génitaux, osseux…) sont de plus en plus proposées au chirurgien thoracique.

Pathologies non tumorales

En dehors des affections oncologiques, le chirurgien thoracique prend en charge :

- des pathologies traumatiques telles que l’hémothorax (qui est un épanchement de sang dans la cavité pleurale), le chylothorax (qui est un épanchement de lymphe dans la cavité pleurale), le pneumothorax (qui est un épanchement pleural gazeux) ; en réalisant des drainages thoraciques le plus souvent scannoguidés.

- des pathologies infectieuses telles que l’abcès pulmonaire, le Kyste Hydatique du poumon, l’empyème pleural, les séquelles de tuberculose pulmonaire, l’aspergillose pulmonaire

Pathologies trachéales

Malgré la diversité des atteintes trachéales (sténoses trachéales post-intubation, sténoses trachéales congénitales, tumeurs trachéales primitives, fistule œso-trachéale, l’extension à la bifurcation trachéo-bronchique de cancer broncho-pulmonaire) leur prise en charge thérapeutique est essentiellement chirurgicale. La chirurgie de résection anastomose des sténoses et des tumeurs trachéales, lorsqu’elles sont peu étendues, est une technique de routine en chirurgie thoracique avec des résultats excellents. Lorsque les sténoses sont très étendues, on peut mettre en place des prothèses trachéales.

Thymomes

Les thymomes sont des tumeurs rares du thymus, organe situé dans la partie supérieure du thorax, derrière le sternum (médiastin antérosupérieur). La majeure partie des thymomes se manifeste chez des patients âgés entre 50 et 60 ans. Il s’agit le plus souvent de tumeurs bénignes. Les thymomes malins sont appelés carcinomes thymiques (ou cancer du thymus). Lors de notre jeunesse, le thymus joue un rôle primordial dans le développement du système immunitaire. La maturation des lymphocytes T (cellules responsables de l’immunité cellulaire) se fait à son niveau. À l’âge adulte, le thymus régresse progressivement en laissant place à un reliquat de tissu thymique (involution du thymus). Des tumeurs thymiques peuvent se développer aux dépens des cellules du tissu restant. Les thymomes bénins augmentent de volume lentement et ne se propagent pas à distance. Les carcinomes thymiques (malins) croissent rapidement, infestent les tissus avoisinants et créent des foyers tumoraux (métastases) dans d’autres organes.

L’examen radiologique (radio thorax, scanner thoracique) est l’outil le plus important dans le cadre du diagnostic. L’examen microbiologique du tissu par biopsie démontre si la tumeur est bénigne ou maligne. Le chirurgien thoracique réalisera l’exérèse des tumeurs du thymus (qu’importe si elles sont bénignes ou malignes).

Endoscopie Interventionnelle

Dans le souci d’offrir aux patients un meilleur traitement avec un prompt rétablissement sans avoir ni séquelles fonctionnelles ni esthétiques, on pratique de plus en plus d’interventions peu invasives telles que la thoracoscopie et la médiastinoscopie.

La thoracoscopie est l’introduction d’un endoscope dans l'espace pleural. Elle peut être faite soit pour visualiser (pleuroscopie) soit pour effectuer des interventions chirurgicales. Au cours de la chirurgie thoracique vidéo-assistée (CTVA), on utilise un thoracoscope muni d’une petite caméra vidéo. La CTVA peut être indiquée pour le traitement du pneumothorax primitif spontané, la bullectomie dans l'emphysème, la lobectomie voire même la pneumonectomie.

La médiastinoscopie est l’examen de l’intérieur du médiastin à l’aide d’un endoscope. Ce dernier est introduit par le chirurgien thoracique à travers une petite incision faite à la base du cou (côté gauche). Cet examen permet de diagnostiquer les lésions pulmonaires et médiatisnales, d’effectuer des prélèvements pour analyse, d’évaluer le degré d’envahissement des ganglions chez un patient ayant un cancer broncho-pulmonaire.

La ponction des ganglions médiastinaux peut être aussi faite par l’intermédiaire de l’écho-endoscopie des voies aériennes. Cette dernière est considérée comme un examen de référence pour confirmer la nature maligne ou bénigne de ces adénopathies. L’exploration se fait souvent sous anesthésie locale et prémédication, avec un vidéo écho endoscope introduit par la bouche. Durant l’examen, il est possible de ressentir une sensation désagréable lorsque le tube passera au niveau des cordes vocales. Celle-ci n’est que passagère et les biopsies ganglionnaires sont indolores. Après l’examen, le malade bénéficie d’une courte surveillance en hospitalisation de jour. Une radio thorax de contrôle s’impose dans certaines situations.

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