La dépression post-partum chez les nouvelles mamans

La dépression post-partum chez les nouvelles mamans

La dépression post-partum survient chez 7 % des nouvelles mamans, mais pendant l’année qui suit l’accouchement elle peut toucher jusqu’à 20 % des femmes.

A priori, la dépression postnatale n’a pas une cause unique, mais plutôt c’est le résultat de plusieurs facteurs combinés. Les causes physiologiques peuvent jouer un rôle crucial dans son déclenchement. Mais aussi, les changements de vie affrontés par l’arrivée du bébé peuvent être en cause. Elle peut également se manifester par le fait de se sentir dépassée par les nouvelles responsabilités à plein temps.

De manière générale, le risque de dépression post-partum semble être plus élevé au cours des trois premiers mois suivant l’accouchement, puis diminue progressivement.

Selon les études, cette forme de dépression peut même toucher les mamans qui n'ont jamais été déprimées dans leur vie. De plus, près de 50 % des femmes dépressives pendant ou après leur première grossesse risque de développer une dépression postnatale après leurs grossesses suivantes.

Les différents motifs d’une dépression post-partum

Plusieurs facteurs peuvent contribuer à la survenue d’une dépression post-partum. Notons par exemple que l'épuisement et les modifications hormonales après l’accouchement augmentent le risque d’avoir ce trouble d’humeur.

- La présence des antécédents familiaux de dépression post-partum ou même de troubles mentaux.
- L’absence de soutien et de l’accompagnement familial et social.
- Les soins très exigeants d'un nouveau-né.
- Une mauvaise situation conjugale.
- Une grossesse compliquée et accouchement difficile.
- Des difficultés à allaiter son bébé.

Diagnostic et symptômes associés

Les symptômes de la dépression maternelle du post-partum ressemblent beaucoup à ceux d’un épisode dépressif majeur qui apparaît hors contexte de grossesse.

Le diagnostic de la dépression post-partum est posé lorsque la maman présente au moins 5 symptômes parmi ceux-ci :

- Une humeur triste ressentie pendant toute la journée
- Un changement de poids significatif
- Un manque d’intérêt pour toutes les activités
- Une insomnie ou une hypersomnie
- Des pensées suicidaires
- Un sentiment de culpabilité exagérée
- Une perte d’énergie et un ralentissement psychomoteur
- Un manque d’attention et une diminution de l’aptitude à penser
- Un comportement psychotique et des hallucinations

Si les troubles suivants dépassent deux semaines et perturbent les activités quotidiennes, alors une dépression post-partum doit être suspectée chez la femme accouchée. Dans ce cas, un diagnostic et un traitement précoce doivent être envisagés pour améliorer évidemment les résultats chez la mère et son bébé.

Le traitement de la dépression post-partum

La nouvelle accouchée qui souffre d’une dépression post-partum, doit avant tout prendre soin d'elle-même. Autrement dit, elle doit bien se reposer, notamment lorsque son bébé dort. Aussi, elle doit manger sainement, faire de l'exercice avec modération et surtout pas s'isoler. Pour y arriver, il faut compter sur le soutien et l’aide des personnes proches.

En fonction de la gravité des symptômes apparus, des anxiolytiques ou des antidépresseurs peuvent également être prescrits. Toutefois, certains médicaments peuvent passer dans le lait maternel et manifester des effets secondaires chez le bébé. Donc, pour la maman qui allaite, il sera plutôt recommandé de consulter un psychologue ou un psychiatre. Cette option s’avère aussi très efficace, car elle permet à la patiente de travailler sur ses émotions, ses craintes, ses pensées négatives et ses humeurs tristes avec par un professionnel.





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