Effet de la pandémie du coronavirus sur l’émission des gaz à effet de serre

Effet de la pandémie du coronavirus sur l’émission des gaz à effet de serre

La pandémie de Covid-19, qui a mis à l'arrêt l'activité économique de plusieurs pays, pourrait baisser significativement l'émission des gaz à effet de serre, notamment le dioxyde de carbone.

Les données du site britannique CarbonBrief affirment par exemple que la Chine a pu réduire ses émissions de dioxyde de carbone et sa consommation énergétique de 25 % seulement deux semaines après le début du confinement général.

En Allemagne, l’objectif climatique de l'année consiste à réduire entre 40 et 45 % des émissions des gaz à effet de serre. Aujourd’hui, cet objectif est presque atteint car depuis le mercredi 18 mars 2020, les habitants ont commencé à appliquer le confinement. Le recul de l'activité drastique dans le secteur du trafic routier a aussi joué un rôle important. Aussi, la consommation du chauffage a beaucoup baissé grâce à un climat qui est devenu doux et venteux.

Le contrôle de l’émission des gaz à effet de serre est une nécessité mondiale

D’après les climatologues, tous les pays du monde doivent diminuer leur émission vers l’année 2020 pour prévenir les mauvaises conséquences du changement climatique. Or, selon un graphique de Global Carbon Project, les concentrations ont augmenté de 0,9 % par an entre 2010 et 2018. Outre cela, les projets actuels auxquels les nations se sont engagées mèneraient à un réchauffement climatique global de 3 °C, tandis que l'objectif était de le maintenir en dessous de 2 °C.

La convention citoyenne pour le climat, en France, devrait prendre les mesures nécessaires afin de diminuer les émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40 % d'ici 2030. Suite à cette crise sanitaire mondiale, elle viens d’évoquer les effets sociales et économiques du nouveau coronavirus et de faire un bilan sur ses travaux.

Durabilité de l’effet du coronavirus sur l’émission des gaz à effet de serre

Une étude note que la baisse de consommation du pétrole et du charbon sur une période donnée entraîne une diminution des émissions d'au moins 25 % qui, elle-même, représente 6 % des émissions à l’échelle mondiale.

D’après le CREA, la consommation du charbon a chuté au plus bas niveau dans les centrales thermiques depuis 4 ans. Aussi, la production des aciéries sur deux semaines atteint son plus bas niveau depuis 5 ans. Il faut savoir si, à l'échelle du pays, la durabilité de cette diminution des émissions du dioxyde de carbone sera par la suite continue ou bien annulée, pour ne pas dire inversée, précise Lauri Myllyvirta, analyste du CREA.

Selon BloombergNEF, les émissions seraient susceptibles d’évoluer sur une période de 12 mois, notamment si les autorités tendent à relancer des plans économiques importants en se basant sur des chantiers d'infrastructures. En effet, ces projets nécessitent une quantité importante de ciment et d'acier, ce qui accroîtra de nouveau la consommation du charbon.





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