Les éventuelles conséquences psychologiques de la pandémie du coronavirus

Les éventuelles conséquences psychologiques de la pandémie du coronavirus

À l’instar de tous les pays du monde, la Tunisie, est en train de subir les conséquences économiques et sociales de cette situation inédite causée par la pandémie du coronavirus. Toutefois, il ne faut pas négliger l’impact psychologique de cette crise sanitaire sur l’ensemble de l’humanité.

Il faut savoir en plus que la mise en quarantaine et le confinement vécus vont laisser des séquelles psychologiques plus ou moins durables selon les profils. En effet, environ 3 milliards de personnes dans le monde entier doivent murer chez elles pour pouvoir freiner la propagation du nouveau coronavirus. Cet ordre reçu est malheureusement un moment difficile à vivre, c’est pourquoi, il peut y avoir des répercussions négatives sur l’état de santé mentale.

Impact du confinement sur la santé psychologique

Certes, le confinement joue un rôle primordial qui permet de ralentir la vitesse de contagion, mais il peut accentuer l’anxiété et la peur chez la population. Plus le stress augmente, plus les douleurs psychologiques sont intenses, en particulier chez les personnes qui souffrent de phobies ou qui ont tendance à être dépressives.

Ces multiples facteurs de stress engendrés par l’enfermement et l’isolement ont des répercussions psychologiques négatives. En effet, les scientifiques estiment qu’après avoir passé seulement dix jours en conditions de confinement, les troubles émotionnels, l’insomnie, la dépression, et d’autres symptômes de stress commencent à apparaître.

D’autres personnes peuvent aussi manifester une agoraphobie, et auront peur de sortir ou de visiter les espaces publics, même après la fin du confinement. D’ailleurs, pendant l’épidémie de Sras en 2003, une étude a été menée sur 1057 individus et a pu montrer que 25 % de ceux-ci se tenait encore isolés des endroits publics jusqu’à trois ans après la fin de cette épidémie.

Lutter contre la dépression et l’anxiété en s’imposant une routine

Pour éviter d’être débordé par l’ennui, il est nécessaire de sentir le temps qui passe. C’est pourquoi, il faut essayer de bien organiser la journée.

Les psychothérapeutes conseillent leurs patients de structurer la journée d’une manière qui leur permet de rester occupés jusqu’à 8 heures par jour. Par exemple, le simple fait d’aller au travail nous donne une chance pour éviter la dépression. Les personnes qui ne sont pas occupées par un télétravail, doivent fixer des objectifs à atteindre ou encore trouver un projet ou une activité à faire. Sinon, elles peuvent décider d’apprendre une nouvelle langue ou suivre une formation à distance.

De plus, il faut éviter d’être surexposés aux écrans ou de se connecter fréquemment aux réseaux sociaux. En effet, leur utilisation abusive serait capable de créer un manque de confiance en soi et contribuer à la dépression. Toutefois, on peut éviter le risque de désociabilisation en essayant de partager les appels en visioconférence.





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